Sur quoi repose réellement les normes sur l’eau potable supposées nous protéger ? 

-              Certaines références scientifiques sur lesquelles se basent nos autorités pour « fabriquer » leurs normes en décrétant la non dangerosité de polluants jusqu’à des seuils élevés sont très contestables. Aucune remise en question de ces études partisanes n’est possible faute de moyens adaptés dans notre société (contre-pouvoir inexistant ou trop faible de la presse et des lanceurs d’alerte, puissance énorme des lobbys agricoles et industriels, conformisme et manque de courage de la plupart des hommes et des femmes politiques de notre pays, omerta généralisée parmi les fonctionnaires et les professionnels impliqués dans des situations « troubles » qu’ils se refusent de dénoncer par crainte de représailles et de sanction de la part de leur hiérarchie… 

-               Pour évaluer la toxicité de l’aluminium par exemple, le seuil limite à ne pas dépasser dans l’eau du réseau pour ce métal lourd en France, est fixé à 200 mg/l alors que des scientifiques de haut niveau comme M. Guy Berthon, ancien directeur de recherche au laboratoire de chimie du CNRS affirme que « l'aluminium ne sert à rien dans l'organisme humain. Pire, à fortes doses ou à doses régulières il est toxique (…) en trouver dans l'eau du robinet, c'est criminel ».

-              Il en va de même pour la présence du chlore dans l’eau potable pouvant aller jusqu’à 2 mg/l soit 20 fois plus que les recommandations officielles, sans que son critère de « potabilité » ne soit remis en question. Il faut savoir que le lien entre la consommation d’eau chlorée et des cancers comme ceux du colon, de la vessie…est connue depuis 1974. D’après le docteur Herbert Schwartz (biologiste et chimiste au Cumberlan County College aux USA) : « Le chlore est si dangereux, qu’il devrait être interdit. L’ajouter dans l’eau c’est comme mettre en place une bombe à retardement :  Cancer, troubles cardiaques, vieillissement mental et physique précoce sont des effets attribuables au chlore se trouvant dans l’eau de robinet. Il nous fait vieillir avant l’heure en accélérant les symptômes du vieillissement tels que le durcissement des artères »

-              Les protocoles utilisés pour prélever les échantillons d’eau sur le terrain, leurs analyses et leurs interprétations statistiques afin de décréter si l’eau est potable ou non relève presque du « secret d’état ». Impossible pour le consommateur un peu curieux qui s’adresse à l’ARS, à l’Office de l’Eau, au Laboratoire d’Analyses Départemental, à la CINOR, à VEOLIA, la Cise, Sudéau … de connaitre les modes opératoires à partir desquels vont ensuite aboutir la mention « eau conforme à la consommation humaine » des eaux analysées. On peut donc s’interroger légitimement sur la fiabilité de toutes les informations officielles qui sont mises en avant régulièrement à l’attention du public depuis des décennies !

-  Sur les dizaines de milliers de molécules toxiques qui pourraient contaminer l’eau du réseau seules une cinquantaine d’entre elles sont recherchées périodiquement en fonction de l’importance des populations desservies. 

-              La synergie (l’effet cocktail) des molécules entre elles qu’on a trouvé dans les échantillons d’eau n’est jamais prise en considération dans les études de toxicité officielles. 

Et pourtant, ce cocktail « surprise » dans lequel vont se rajouter d’autres éléments indésirables (qu’on ne connaitra jamais puisqu’on ne les recherche pas) sera ingéré au quotidien pendant des dizaines d’années par une grande partie de la population.